Bref.
Que dire pour présenter la bête succinctement ?
Issues de la 241C1 du PLM (un temps reproduite en Club Jouef), les 241P furent construites en 35 exemplaires, entre 1948 et 1952.
Elles étaient accouplées à des tenders 34P ou 36P.
Bref historique :
L’ARRIVEE SUR LE SUD EST ET LA MEDITERRANEE :fredodery a écrit:
Les premières P (1 à 11) arrivèrent Ã
Dijon en juin 1948. Elles roulèrent vers Lyon et Avignon, mais pas vers Paris (ou si peu… quelques semaines seulement). Electrification aidant, beaucoup de ces locos furent mutées au bout de 4 ans sur Marseille-Blancarde.
Lyon-Mouche : arrivée des Belles fin 1949 (la 14), puis 1950/51 (les 15 à 28 + la 30). Les 11, 12 & 13 arrivent de Dijon dès 1950.
Mi 1952 : Paris – Lyon est intégralement sous la ficelle. Les 2P sont alors cantonnées au Sud, surtout vers Nîmes, Avignon, et Marseille. Service jusqu’en 1958.
Marseille-Blancarde : arrivée des 241P ex-dijonnaises (1-11) et ex-Lyonnaises (12+13).
Electrification continuant, ces locos perdent du terrain .On ne les retrouve plus que sur Avignon, Marseille, Nîmes. Fin des grosses P dans le Sud-Est en juin 1962.
Donc, côté compos : pour représenter un Mistral, un Train Bleu, ou un express quelconque, ‘va falloir viser juste…
Pour un Mistral de l’époque, et des 241P entre Lyon et Marseille : il faut des A8 et B9 OCEM. Les récentes voitures Mistral 56 A8 et A5s de chez LSM iront bien (celles non marquées TEE évidemment). On peut d’ailleurs imaginer aisément que la disponibilité de ces voitures va inciter HJ à mettre les bouchées doubles pour nous proposer cette loco.
Nevers : arrivées en mai 1958, ces locos disparurent… en 1968. Il faut suivre chaque machine pour savoir qui était où à quelle époque. Six ou sept machines tournèrent régulièrement durant ces années-là . Les premières arrivées furent les 22 à 24. Elles furent utilisées en banalité.
X3876 a écrit:
L’ARRIVEE SUR LA REGION NORD :Premières arrivées Ã
Paris-La Chapelle : numéros 30 à 35, de fin 1951 à mi-1952. Elles y côtoient les 232 Hudson. Elles sont sur Paris-Lille, Paris-Aulnoye-Jeumont, tractant le Nord Express, entre autres.
Conduites en général par des équipes titulaires. L’électrification de Paris-Lille leur fut géographiquement fatale, dès 1959.
A l’EST : LES CHAISES MUSICALES :Paris-La Villette : arrivées en hiver 1958 ; numéros 21, 25, 26 & 32, avec des tenders 36P. Conduites en banalité. Entre autres tractions, à noter : "L’Européen". Avec l’ électrification, locos mutées sur…
Noisy-le-Sec : mi-1961. Visibles sur Paris E-Château Thierry, entres autres. Puis électrification. Donc, mutées sur…
Chaumont : mi-1962. Essentiellement sur Paris-Mulhouse. Lent déclin en 1967-68 face à l’arrivée des diesel.
A l’OUEST : LA FIN…Le Mans : arrivée en janvier 1959 des ex-La Chapelle, puis des ex-marseillaises. Là encore : l’électrification sur Le Mans-Rennes et la dieselisation les chassent un peu plus… Elles agonisèrent lentement jusqu’en 1969. Sauf quelques rares trains spéciaux.
Rennes eut aussi des 241P, essentiellement pour les lignes vers Quimper via Redon.
Nantes-Blottereau utilisa les grosses P, épisodiquement, durant toutes les années 60.
Voili, voilou pour un très rapide survol de ces grosses bêbettes.

A vous pour la suite : photos, compos, anecdotes etc etc.
Serge (de Bollène) va bien nous raconter l’accident …de Bollène !

Si on pouvait mettre ici un maximum de choses avant l'arrivée du joujou, ce serait bien.
Sinon, si HJ fait finalement comme Modelbex, on pourra toujours déplacer ce fil dans Ferrovissime !
