JH LAVIE a écrit:
L'autre point dont je me suis méfié (mais je me suis néanmoins fait piégé page 64), c'est la transition livrée bleue => livrée verte.
Nous avons travaillé avec des diapos d'époque, âgées de plus de 50 ans. C'est notre Directeur Artistique, Antoine Simon, qui s'est chargé (sans compter son temps!) de remettre en état des couleurs qui avaient passablement viré ou s'étaient décolorées. Alors verte celle-ci? Bleue celle-là ?
Pour cette CC 14174 photographiée en 1962, dont la photo passe pages 64/65, je suis parti du principe qu'avec son nez jaune, elle était forcément verte. Toutefois, la date m'a fait tiqué, certes, tout comme la traverse entièrement rouge, les poignées montoires de teintes claires ou la présence des fanaux d'angles au sommet du capot. J'en ai conclu que c'était probablement la première loc peinte en verte mais ne l'ait pas écrit faute de preuve.
Combien de machines Valenciennes/Thionville (et quelles séries?) ont eu cette variante rarissime bleue à nez jaunes ?
Je viens de reprendre toutes les photos reçues pour ce hors série. A priori, je ne vois pas d'autres machines bleues à nez jaunes mais je me trompe peut-être avec certaines diapos jugées impubliables parce que trop abîmées dont les couleurs sont réellement difficiles à définir ?
QUestion subsidiaire : ni Lima autrefois, ni Jouef aujourd'hui n'ont proposé cette variante bleue à nez jaune ! Les techniciens de Jouef s'intéresseront-ils à cette déco ?
Et voilà qui m'amène à enquêter sur une autre variante dont je n'ai pas trouvé de représentante dans les photos reçues : la décoration vert celtique sans nez jaune, figurant sur la BB 12000 de HOrnby-acHO du début des années 1960. A-t-elle seulement existé ?
Pour conclure, grand merci à FA 57 pour cette intervention passionnante qui démontre l'utilité d'un forum quand tout le monde reste calme et agit dans un esprit constructif.
autres erreurs:
page 64 c'est pas la 14129 mais la 14179 qui est à coté
sinon:
page 40 en haut la photo me pose quelques soucis (je reviendrais là dessus)
page 55 sur l'écorché, c'est pas un gladiateur HT mais surement le gradateur HT (ça c'est un effet du correcteur MS)
page 81 sur le wagon 538181 la légende "entreprise utilisatrice du wagon" est fausse, il s'agit du propriétaire du wagon. Il s'agit dans ce cas d'un industriel qui utilisait aussi ces wagons mais pas exclusivement vu qu'ils étaient exploité en pool.
la légende "Noms des produits transportables" n'est pas complet. On voit un code A9 devant la marchandise. En fait il s'agit de la redevance que le propriétaire recevait de la SNCF pour la location du wagon. Plus le chiffre était haut, meilleur elle était. La lettre était la catégorie des marchandises.
Groupe A – Wagons couverts à marchandises ou à bestiaux munis d'aménagements spéciaux, wagons tombereaux ordinaires de charge normale supérieure à 30 tonnes ou munis d'aménagements spéciaux; wagons destinés au transport en vrac des marchandises pulvérulentes ou des céréales; wagons plats munis d'aménagements spéciaux (autres que les wagons à plate-forme surbaissée ou évidée ou les wagons plats aménagés pour le transport des liquides en citernes amovibles).
Groupe B - Wagons aménagés pour le transport des liquides de toute nature en réservoirs non isothermes, amovibles ou non.
Groupe C - Wagons couverts calorifugés (wagons isothermes, calorifiques ou réfrigérants) à l'exclusion des wagons frigorifiques.
Groupe D - Wagons aménagés pour le transport de la bière ou de lait en réservoirs isothermes amovibles ou non.
Groupe E - Wagons d'un type autre que ceux qui sont énuméré ci-dessus et qui seraient exceptionnellement admis à l'immatriculation.
l'indice tarifaire (le chiffre) est fonction du quotient, soit de la charge normale, soit de la contenance, soit du volume utilisable par la tare fictive du wagon. Cette tare fictive s'obtient en déduisant de la tare réelle le poids des organes de frein.
Suivant le type du frein, les poids des organes de frein à déduire de la tare totale d'un wagon sont les suivantes, à moins qu'ils soient connus exactement:
Conduite blanche 80 kg
Frein à levier à 1 sabot 125 kg
Frein à air:
– 1) sur un wagon à 2 essieux ou à bogie – sur un seul bogie 1100 kg
- 2) sur deux bogies 1750 kg
Frein à vis:
– 1) sur un wagon à 2 essieux ou à bogie – sur un seul bogie 875 kg
- 2) sur deux bogies 1500 kg
Frein à air et à vis:
– 1) sur un wagon à 2 essieux ou à bogie – sur un seul bogie 1250 kg
- 2) sur deux bogies 1900 kg
Guérite 500 kg
Plate-forme 200 kg
Pourquoi cette curieuse procédure ? La SNCF craignait que les propriétaires, via les constructeurs de wagons économiseraient sur les organes de sécurité pour mieux classer leurs wagons et toucher une meilleure redevance.
En procédant de la sorte, faire des économies sur les organes de freinage ne servait à rien.
photo page 92 il y a beaucoup de grosses légumes sur cette photo (chapeaux mou)
Il s'agit en fait de la première circulation d'un wagon poche tonneau
Elle est intervenue le 5 novembre 1955 pour un train d'essai destiné à parfaire les paramètres de ces transports (rédaction de la consigne régionale spéciale). Elle s'est effectuée entre Trith-Saint-Léger et Lourches soit une distance de 15km pour le compte de la société Usinor. Le train était composé d'une 2-150C suivie d'un wagon plat à ranchers (Qry probablement ex-USA) puis du wagon torpille 504364P (c'est l'immatriculation du wagon de la photo) à 4 bogies à 2 essieux de 70 tonnes de charge utile et 105 tonnes de tare mais chargé à 53 tonnes pour ces essais, puis d'un second plat à ranchers et enfin d'un fourgon. La perte de température n'a été que de 110° pour 1400° de température initiale. Un total de 3 wagons a assuré par la suite les navettes régulières.
Concernant la livrée bleu avec un plastron jaune et traverse entièrement rouge
n'a à priori concerné que quelques 12000, 13000 et 14100 probablement dans un but de valider les détails de la future livrée à appliquer. Elle n'est pas référencé sur les plans mais les:
12013 (seule reproduite dans cette livrée par Trix)
13035
sont à coup sûr, ainsi