J'ai lu avec intérêt ce numéro spécial qui donne un bon aperçu des apports potentiel des techniques informatiques nouvelles en matière de modélisme. J'utilise depuis un an la découpe laser dans le cadre d'une fablab pour des maquettes à l'échelle IIm et j'ai ainsi pu réaliser des pièces en "multi 2D" par empilage, un peu comme le pigeonnier cité dans LR, que mes gros doigts maladroits auraient bien été incapable d'exécuter.
Je voudrais toutefois faire une remarque sur cet article. L'ami Dany Machi devrait donner un coup d’œil à son cours de chimie! Le polystyrène n'a jamais contenu de chlore:

il a confondu avec le PVC:

S'il se prête mal à la découpe laser, ce n'est pas à cause des émanations, mais parce que la coupe n'est pas franche, le polymère fondu se refermant sur la coupure. On y arrive tant bien que mal en faisant plusieurs passes à faible puissance.
De même le PETG

qui est une variante du PET

n'est en aucun cas un acrylique mais un polyester; c'est la même molécule de base que l'on retrouve, en fibres, sous les marques Dacron, Tergal, etc.
Je voudrais ajouter dans le cadre des plastiques défendus le Téflon qui en brulant dégage des produits fluorés encore plus dangereux que les produits chlorés.
Le PMMA, commercialisé sous les marques Plexiglas, Altuglas, etc., se découpe, comme le dit l'auteur, particulièrement bien.
J'ai vu sur youtube une découpe de l'acétate de cellulose, mais je n'ai pas essayé. De même l'acétal (marque Delrin) mériterait un essai pour ses bonnes propriétés mécaniques.
En tous cas un procédé intéressant.