Bonsoir,
Ma modeste cavalerie : 6512, (4)6526, 6528, 6539, 6551, 6560 et (4)72083 et je lorgne sur deux ou trois autres spécimens, pour la compléter.





Pour les amateurs de 6500 en fin de vie active, sur you tube un beau reportage intitulé De Fos sur Mer à Lyon par la rive droite du Rhône avec la CC6523 / Film de Jacques Chaussard.
Une vidéo bien sympa, sur l’acheminement d’un Fret d’hydrocarbures, 29 citernes à bogies, 438 mètres de long, 2369 tonnes ; À voir absolument et à écouter, si ce n’est pas déjà fait.
Une TAB pour réaliser la même chose en HO, ça se défend.
Sinon que dire sur ces bécanes, qui n’ait pas été maintes et maintes fois répété et ressassé ?
Points forts :
La qualité ; Du très solide, conçu pour durer une vie de modéliste ou une éternité ? Nul ne sait.
Le caractère artisanal du produit, qui fait de chaque loco une pièce pour ainsi dire unique en son genre. Donc on s’y attache forcément.
On peut d’ailleurs souligner l’avance que TAB avait sur son temps. Tous les perfectionnements apportés pour faire progresser continuellement les machines: tampons montés sur ressorts, nez amovibles, ventilos fonctionnels sur les 72000, mini interrupteur pour commander les feux, double rapport d’engrenages, entrainement du deuxième bogie, bogie débrayable, etc.
Points faibles :
Gravure perfectible par endroits (les sous séries 1 et 2 modernisées de CC 6500 TAB avaient conservé leur traverse de tamponnement équipée du profilé aérodynamique en tôle… ).
Ensuite, des proportions assez avantageuses (la caisse), exagérées, démesurées (trompes / pantographes).
Autre problème et non des moindres : la rareté (fabrication arrêtée) et tous les inconvénients qui s'en suivent (peu ou pas de pièces détachées / réparation rendue compliquée ou impossible).
Quant à établir une hiérarchie en la matière (TAB, Jouef, Roco, Lematec), je ne vois pas l'intérêt.
Ce ne sont ni les mêmes époques, ni les mêmes matériaux ni les mêmes procédés de fabrication, ni la même philosophie.
À chacun ses choix.